Orgues en France
et dans le monde.
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Historique Photos
St Bertrand de Comminges (31)
Cathédrale Ste Marie
XVIIè s. - Swiderski, 1981
Composition :
Grand-Orgue | Echo | Positif intérieur | Pédale |
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Montre 16' | Bourdon 8' | Montre 8' | Bourdon 32' |
Montre 8' | Flûte à cheminée 4' | Bourdon 8' | Flûte 16' |
Bourdon 8' | Doublette 2' | Prestant 4' | Flûte 8' |
Prestant 4' | Nazard 2 2/3' | Flûte à cheminée 4' | Flûte 4' |
Tierce 3 1/5' | Tierce 1 3/5' | Nazard 2 2/3' | Bombarde 16' |
Nazard 2 2/3' | Sifflet 1' | Doublette 2' | Trompette 8' |
Doublette 2' | Régale 16' | Tierce 1 3/5' | Clairon 4' |
Fourniture V | | Larigot 1 1/3' | |
Cymbale IV | | Fourniture IV | |
Cornet V | | Cymbale III | |
Trompette 8' | | Trompette 8' | |
Clairon 4' | | Hautbois 8' | |
Voix humaine 8' | | Cromorne 8' | |
Autres caractéristiques :
40 jeux - 3 claviers manuels de 54 notes et pédalier 30 notes
Accouplement Pos/GO-Echo/GO
Expression Echo
Tremblant GO - Pos - Echo
console en fenêtre - mécanique suspendue
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Entrepris à la fin du chantier des stalles,
vers 1550, le grand orgue Renaissance serait l'oeuvre du sculpteur
toulousain Nicolas Bachelier, auteur entre autres du décor sculpté du
Grand Hôtel de Pierre de Toulouse, rue de la Dalbade. Sa position dans
la nef en fait un exemple rare de buffet d'angle, l'arc roman du mur
ouest ayant été jugé trop exigu pour loger un instrument de cette
importance.
L'orgue de Saint-Bertrand devait compter une vingtaine de jeux répartis
sur un clavier principal, peut-être un clavier d'écho et quelques
touches de pédale.
Vers 1760, Jean-François Lépine aîné aurait effectué des travaux à
Saint-Bertrand, mais Jean-Louis Bergne dans sa thèse (Tome 1 P. 26-27)
dément cette information donnée par Raugel, faute de preuves. En 1793
les tuyaux de montre sont fondus et l'orgue abandonné.
En 1896 les Frères Magen font une restauration, ils proposent 2
claviers 54 notes et un pédalier 25 notes. Ils n'indiquent pas la
composition de l'orgue à cette époque-là.
Depuis 1974 la commune de Saint Bertrand de Comminges, propriétaire, a
délégué ses pouvoirs à l'Association des Amis de l'Orgue de
Saint-Bertrand de Comminges, en vue de la restauration et de
l'entretien de l'orgue.
La restauration du sommier de grand orgue a été confiée à Robert
Chauvin (1970), puis en 1974, la reconstruction de l'instrument actuel
est entreprise, sous la direction de Pierre Lacroix : positif, écho,
pédale, mécanique.
L'harmonisation de l'ensemble a été confiée à Jean-Pierre Swiderski.
L'ensemble des travaux a été réalisé en plusieurs tranches de 1975 à 1981.
De l'instrument Renaissance enfermé dans ce buffet, il ne reste rien aujourd'hui.
Les parties les plus anciennes (2 sommiers de Grand-Orgue de 48 notes
et deux petits sommiers de pédale, plus quelques jeux anciens)
remontent au XVIIe siècle. Le reste résulte des reconstructions
successives au cours des siècles suivants, et principalement de la
reconstruction des années 1970.
Le buffet compte parmi les plus importants de France avec sa hauteur de 16 mètres et son envergure de 10 m.
L'orgue comprend 2 hautes tourelles latérales avec cul-de-lampe à 3
consoles. La boiserie comporte 4 étages. Il est juché sur un
entablement soutenu par cinq colonnes cannelées de style corinthien,
supportant un plafond richement décoré d'entrelacs, de caissons et orné
de culs-de-lampe. Sur cet entablement à l'antique repose le
soubassement de l'orgue, ceint d'une tribune formée d'arcs à l'enseigne
de la coquille Saint- Jacques et rehaussée de pilastres cannelés. Le
centre de la tribune présente une saillie en forme de chaire polygonale
où se logent la console et l'organiste. Le soubassement proprement dit
est décoré sur deux étages de panneaux sculptés séparés par de fortes
consoles cannelées et représentant les travaux d'Hercule ainsi que des
groupes de musiciens. On trouve les armes de l'évêque sous la tourelle
hexagonale. Au dessus, supportés par un double entablement sculpté de
rinceaux et de figures grotesques, s'élèvent les tuyaux de la montre.
La puissante tourelle centrale renferme les 7 premiers tuyaux du
principal de 16 pieds. Les plate-faces (à deux étages), les tourelles
alternativement rondes et en tiers-point sont fermées dans leur partie
supérieure par de riches claires-voies surmontées d'une large moulure
et de cinq clochetons à étage. Du sol jusqu'au sommet de la statue qui
surplombe le centre, le buffet atteint près de vingt mètres de hauteur.
On accède au niveau de la console par un élégant escalier Renaissance à
vis qui englobe sur son flanc la chaire. La montre de l'orgue qui
comprenait primitivement 130 tuyaux (cf. N. Dufourcq - Le buffet -P.
59-60) a été reconstituée.
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