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Page créée le 05/04/2012
L’orgue Thomas (2011)
de la Cathédrale Notre-Dame
de Monaco (MC)
Orgues en France et dans le monde.
Pays :
Monaco
Région :
Monaco
Ville :
Monaco
Local :
Cathédrale Notre-Dame
Facteur :
Thomas
Année :
2011
Passion, Découvertes, Partage....
Historique
Disposition
Carte
Photos
Cliquer
Olivier Vernet - 12/2011
Manufacture Thomas
Concert inaugural
La construction
Cette cathédrale fut construite à partir de 1874 sur les restes de l’ancienne église St Nicolas qui datait de 1252, lorsqu’enfin le diocèse
de Monaco fut créé. La cathédrale a été consacrée en 1911.
Un premier instrument de 11 jeux y fut construit en 1887. En 1922, cet instrument trop petit fut vendu à l’église St André des Cordeliers
de GAP. Il fut remplacé par un nouveau grand orgue Charles MUTIN de 50 jeux inauguré en 1922 par Emile BOURDON, son titulaire
jusqu’en 1968. L’orgue fut muet jusqu’en 1973, date de l’arrivée du nouveau titulaire en la personne du Chanoine Henri CAROL qui
était jusqu’alors directeur de la maîtrise de la cathédrale depuis 1946. Le chanoine CAROL va impulser avec l’aide de Pierre
COCHEREAU le remplacement de l’instrument.
En 1975 et 1976, le facteur BOISSEAU a construit un grand instrument de 60 jeux, de style classique français. Les fonds en bois
de MUTIN furent conservés et le Hautbois 8’ du Récit provenait de l’orgue CAVAILLE-COLL de l’église St Patern d’Orléans (1881).
La transmission des claviers était mécanique et celle des jeux pneumatique. En 1984, René SAORGIN remplace le Chanoine Henri
CAROL décédé dans un accident de la route. En 1988, la maison TAMBURINI de Crema (Italie) restaure et agrandit l’instrument et
transforme la traction des jeux en électromécanique avec un combinateur électronique. A fin 2005, René SAORGIN a pris sa retraite
et a été remplacé par l’actuel titulaire Olivier VERNET.
Toutefois l’instrument de BOISSEAU ne donnait plus satisfaction : son emplacement en renfoncement au dessus du grand portail
n’était pas idéal et l’entretien fut réellement défaillant.
Cette situation incita le diocèse et la Principauté à envisager la reconstruction et la restructuration de l’orgue.
De 2009 à 2011, le facteur belge Dominique THOMAS de Ster-Francorchamps a réalisé le nouveau grand-orgue de 74 jeux.
La plupart du matériel sonore de BOISSEAU a été conservé et le Récit a été retravaillé dans le style de CAVAILLE-COLL.
Le buffet a été avancé de 3 mètres vers la nef et la façade moderne a reçu des fines plaques d’altuglas permettant de réaliser des
jeux d’éclairages par leds tout à fait originaux.
Le résultat de ce très important travail est largement à la hauteur des espérances de tous ceux qui s’y sont consacrés.
L’orgue n’est plus étouffé comme l’ancien et sa sonorité est exceptionnelle. Quant au style de la façade et ses effets lumineux, ils
apportent une dimension nouvelle à la facture moderne.
Autres caractéristiques :
77 jeux - 4 claviers manuels et pédalier
Transmission mécanique des claviers et électromécanique des jeux
Accouplements : III/I - IV/I - I/II - I/II mécanique - III/II - IV/II - IV/III
Accouplements : I/I 16 - III/III 16' - III/III 4' - III/I 16' - I/II 16' - III/II 16' - III/II 4'
Tirasses : I/P - II/P - III/P - I/P 4' - III/P 4' - IV/P 2'
Combinateur électronique 30,000 combinaisons
Sostenutos par clavier - Annulateur
2 crescendos
Voir l’ancien orgue BOISSEAU (1976)
Voir le site d’Olivier VERNET, le titulaire
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Cette cathédrale fut construite à partir de 1874 sur les restes de l’ancienne église St Nicolas qui datait de 1252, lorsqu’enfin le diocèse
de Monaco fut créé. La cathédrale a été consacrée en 1911.
Un premier instrument de 11 jeux y fut construit en 1887. En 1922, cet instrument trop petit fut vendu à l’église St André des Cordeliers
de GAP. Il fut remplacé par un nouveau grand orgue Charles MUTIN de 50 jeux inauguré en 1922 par Emile BOURDON, son titulaire
jusqu’en 1968. L’orgue fut muet jusqu’en 1973, date de l’arrivée du nouveau titulaire en la personne du Chanoine Henri CAROL qui
était jusqu’alors directeur de la maîtrise de la cathédrale depuis 1946. Le chanoine CAROL va impulser avec l’aide de Pierre
COCHEREAU le remplacement de l’instrument.
En 1975 et 1976, le facteur BOISSEAU a construit un grand instrument de 60 jeux, de style classique français. Les fonds en bois
de MUTIN furent conservés et le Hautbois 8’ du Récit provenait de l’orgue CAVAILLE-COLL de l’église St Patern d’Orléans (1881).
La transmission des claviers était mécanique et celle des jeux pneumatique. En 1984, René SAORGIN remplace le Chanoine Henri
CAROL décédé dans un accident de la route. En 1988, la maison TAMBURINI de Crema (Italie) restaure et agrandit l’instrument et
transforme la traction des jeux en électromécanique avec un combinateur électronique. A fin 2005, René SAORGIN a pris sa retraite
et a été remplacé par l’actuel titulaire Olivier VERNET.
Toutefois l’instrument de BOISSEAU ne donnait plus satisfaction : son emplacement en renfoncement au dessus du grand portail
n’était pas idéal et l’entretien fut réellement défaillant.
Cette situation incita le diocèse et la Principauté à envisager la reconstruction et la restructuration de l’orgue.
De 2009 à 2011, le facteur belge Dominique THOMAS de Ster-Francorchamps a réalisé le nouveau grand-orgue de 74 jeux.
La plupart du matériel sonore de BOISSEAU a été conservé et le Récit a été retravaillé dans le style de CAVAILLE-COLL.
Le buffet a été avancé de 3 mètres vers la nef et la façade moderne a reçu des fines plaques d’altuglas permettant de réaliser des
jeux d’éclairages par leds tout à fait originaux.
Le résultat de ce très important travail est largement à la hauteur des espérances de tous ceux qui s’y sont consacrés.
L’orgue n’est plus étouffé comme l’ancien et sa sonorité est exceptionnelle. Quant au style de la façade et ses effets lumineux, ils
apportent une dimension nouvelle à la facture moderne.
