Entrez dans le monde magique des orgues. Page créée le 15/09/2008 Mise à jour le 30/01/2014 Le grand orgue Ladegast (1855) de la Cathédrale St Jean de Merseburg (D). Orgues en France et dans le monde. Pays : Allemagne Région :  Saxe-Anhalt Ville : Merseburg Local : Dom St Johannes Cathédrale St Jean Facteur : Ladegast Année : 1855 Passion,     Découvertes,     Partage.... Historique Disposition

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Carte Cliquer Photos Grand-orgue de la Cathédrale Notre-Dame de Paris Voir la traduction des jeux d'orgue allemands. La première pierre de la cathédrale fut posée en 1015. Une première consécration eut lieu en 1021, mais suite à l’effondrement d’une partie de l’édifice, la construction dut reprendre jusqu’en 1042. En 1070, une tour fut élevée à la croisée du transept. De cet édifice, il reste aujourd’hui la crypte, la base des tours occidentales et les parois du transept et des deux absides orientales. La cathédrale a été remaniée dans le style gothique tardif entre 1510 et 1517, avec la grande nef et les piliers octogonaux, et c’est sous cette forme que nous la voyons aujourd’hui. La Réforme remplaça le culte catholique en 1561, quelques années après que Martin LUTHER eut prêché dans la cathédrale en 1545. On connait la présence d’un orgue à la fin du 13ème siècle. On sait également que des réparations furent effectuées sur les orgues à la fin du 16ème siècle et au milieu du 17ème. Cet instrument devait être accroché en nid d’hirondelle sur le mur de la tour nord-ouest et il devait posséder un Positif intérieur, un Positif supérieur, un Positif de dos et une pédale. En 1666, un orgue neuf fut construit à l’instigation du duc Christian 1er  par un facteur qui nous est inconnu. En 1674, le facteur Christoph JUNGE, originaire de Silésie, a agrandi l’instrument. Entre 1693 et 1697, l’orgue a été de nouveau agrandi et porté à quatre claviers par le facteur Zacharias THEYSNER. Le buffet a été agrandi à cette occasion, tel qu’on peut l’admirer aujourd’hui. Entre 1714 et 1717, Johann WENDER de Mühlausen (Thuringe), a reconstruit le travail effectué par THEYSNER et jugé non conforme et il a ajouté un Positif de poitrine. Les soufflets et les sommiers ont été remplacés. L’orgue comptait alors 66 jeux sur quatre claviers et pédalier. Au milieu du 19ème siècle, une reconstruction et la modernisation de l’instrument furent confiées au jeune et talentueux facteur Friedrich LADEGAST de Weissenfels. De 1853 à 1855, LADEGAST construit un tout nouvel orgue de 81 jeux sur quatre claviers et pédalier dans le buffet historique. C’était un orgue monumental pour l’époque, avec une transmission entièrement mécanique. Cet instrument a non seulement fait l’unanimité mais a également inspiré Franz LIZT qui le visita pendant sa construction et composa pour lui son « Prélude et Fugue sur le nom de BACH ». Ce sera toujours pour LIZT l’instrument de référence pour ses compositions pour orgue. A noter une particularité : le Positif de dos possède depuis 1717 son propre clavier et un pédalier en tirasse (en plus de l’accouplement du Positif à la console principale). Le grand-orgue dispose de deux sommiers (un avant et un arrière) et la pédale dispose de trois sommiers (avec un appel par pédale de chaque sommier). En 1866, LADEGAST a remplacé ou reconstruit une bonne partie de l’ancienne tuyauterie (26 jeux) qu’il avait conservée, et ce pour que son orgue soit bien considéré comme un nouvel instrument et non comme une reconversion. A la fin du 19ème et au cours du 20ème siècle, l’orgue fut modifié à plusieurs reprises. Une partie des jeux de LADEGAST ont été modifiés ou remplacés par des jeux jugés plus au goût du jour… De 2001 à 2004, sous l’impulsion et la direction de Michael Schönheit, les facteurs EULE (Bautzen), SCHEFFLER (Sieversdorf) et WEGSCHEIDER (Dresde), ont effectué une restauration majeure de l’orgue dans sa disposition de 1866. La cathédrale peut s’enorgueillir de posséder un instrument rare, tant par la beauté de son buffet que par la valeur historique de l’œuvre de LADEGAST. L'arrière du Positif de dos et sa console. Autres caractéristiques : 81 jeux - 4 claviers manuels de 56 notes et pédalier 30 notes Traction mécanique des claviers et des jeux Accouplements : I/II - III/II - IV/II Tirasses : I/P - II/P - III/P