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Page créée le 27/12/2012 Mise à jour le 30/04/2021 L’orgue Royer (1670) de l’église Notre-Dame de l’Assomption de Cuers (83).
Orgues en France et dans le monde.
Pays : France Région : Provence-Alpes-Côte d’Azur Départ. : Var Ville : Cuers Local : Notre-Dame de l’Assomption Facteur : Royer Année : 1670
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Grand-orgue de la Cathédrale Notre-Dame de Paris
L'église Notre-Dame de l'Assomption située en plein centre-ville, a été construite à la fin du 15ème et au début du 16ème siècle, à l'emplacement d'une ancienne chapelle St Pierre. Elle ne comporte qu'une seule nef. Elle fut érigée au rang de collégiale en 1653. Elle a été restaurée en 1756 puis au début du 20ème siècle. La collégiale possède un instrument historique remarquable. L'orgue fut construit entre 1668 et 1670 par Charles ROYER, issu d'une lignée de facteurs flamands originaires de Namur, installé d’abord à Brignolles (Var) en 1647 puis à Marseille (Bouches-du-Rhône) en 1662. L'instrument placé à l'origine au sol dans la nef n'avait que dix jeux sur un clavier manuel de 47 notes (1ère octave courte) et pédalier de 8 notes en tirasse. Le buffet est l'œuvre du menuisier Johan HUGONET de Cuers. En 1703, l'instrument a été réparé par le facteur François DUFAYET de Lyon. En 1756, l'orgue fut placé en tribune au fond de la nef par le facteur ISNARD (s'agissait-il de Jean-Esprit ?). La boiserie du buffet fut dorée par le doreur BORELLY de Marseille. En 1782, l'orgue a fait l'objet d'un relevage par Joseph ISNARD, le neveu de Jean-Esprit ISNARD. Entre 1801, le facteur Thomas Laurent BORME et son fils François, de Marseille, ont restauré et agrandi l'instrument avec un deuxième clavier de trois octaves. L'étendue du grand-orgue à été portée à 54 notes (1ère octave pleine et octave supérieure au Fa5). Un pédalier de 13 notes doté de deux jeux a remplacé le pédalier original. En 1811, François BORME et Charles GAZEAU ont rajouté deux jeux à la pédale et porté son étendue à 22 notes avec un pédalier neuf. En 1853, le facteur Frédéric DE JUNGK de Toulouse a effectué des modifications : la soufflerie et les claviers sont reconstruits, le récit est renfermé dans un boîtier expressif. Les jeux de Trompette et de Clairon du grand-orgue et de la pédale sont remplacés par des jeux en zinc et fer blanc…, la Flûte 8' de la pédale est remplacée par un Bourdon 16', la Tierce du grand-orgue laisse place à un Salicional 8' et la Fourniture et la Cymbale sont regroupées dans un seul Plein-Jeu. Enfin le diapason est haussé d'un demi-ton (il avait déjà été haussé d'un demi-ton en 1835, peut-être par le même DE JUNGK). En 1874, le facteur François MADER de Marseille a effectué des travaux : le sommier original de grand-orgue a été reconstruit, la Montre 4' a été recomposée et une Voix Humaine 8' a été rajoutée au Positif. La Flûte 8' (Dessus) est prolongée d'une octave et accordée en Unda-Maris et la 1ère octave est empruntée au Bourdon 8'. Le Cornet IV est réduit à 3 rangs (suppression du rang de 4'). En 1924, l'orgue reçoit une soufflerie électrique. En 1949, le facteur Jean-Albert NEGREL de Roquevaire (Bouches-du-Rhône) effectue un nettoyage de l'orgue. Le pédalier 18 notes est remplacé par un pédalier de 27 notes, 9 notes restant en tirasse. Le Bourdon 8' et le Prestant 4' du Récit sont complétés de deux octaves graves avec l'ajout d'un sommier supplémentaire mécanique. En 1967 le Dr Pierre ROCHAS et l'organiste Michel CHAPUIS découvrent l'orgue historique de Cuers. En 1969, une première tranche de travaux est réalisée par le facteur Pierre CHERON et le technicien-conseil Claude AUBRY qui reclassent tous les tuyaux du grand-orgue provenant de ROYER. L'instrument a été classé aux Monuments Historiques en 1972. De 1988 à 1991, la Manufacture Provençale d'Orgues d'Yves CABOURDIN de Carcès (Var), a entièrement restauré l'orgue : buffet, matériel sonore et alimentation en vent. La mécanique ainsi que la magnifique console en fenêtre centrale et son pédalier à l'allemande sont reconstruits. La dorure a été restaurée par Alain DE SAPORTA de St Zacharie (83). L'orgue a retrouvé sa composition de 1811, accordée au diapason original de 392 Hz avec un tempérament mésotonique à huit tierces pures. En 2017, un relevage complet de l’instrument a été effectué par la maison Henri SABY de Saint Uze (Drôme), dirigée par Michel FORMENTELLI. Cet instrument possède une réelle valeur historique car il contient encore 80% de la tuyauterie de ROYER et près de 90% de celle de 1811. C'est l’un des seuls témoins existant dans un état jouable du facteur ROYER et c'est le seul orgue à boiserie dorée de la région. D'après le site de la Ville de Cuers.
Autres caractéristiques : 23 jeux - 2 claviers manuels et pédalier Transmission mécanique des claviers et des jeux 1er clavier divisé au si2/do3 Tirasse : I/P Appel des anches du G.O Diapason : La = 392 Hz Tempérament mésotonique pur (8' tierces justes) Rossignol - Tambourin
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Scott Ross JS Bach BWV 572
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