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Page créée le 26/05/2008 Mise à jour le 20/09/2016 Le grand-orgue Cavaillé-Coll (1862) de la cathédrale Notre-Dame de Bayeux (14).
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Orgues en France et dans le monde.
Pays : France Région :  Basse-Normandie Départ. : Calvados Ville : Bayeux Local : Cathédrale Notre-Dame Facteur : Cavaillé-Coll Année : 1862
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Il y avait à cet emplacement une antique cathédrale mérovingienne qui fut détruite par les vikings en 891. Après la conversion de leur chef Rollon, la cathédrale fut reconstruite. Elle fut à nouveau détruite dans le terrible incendie qui ravagea le centre ville de Bayeux en 1046. Hugues de Bayeux entreprit dès 1047 la reconstruction de la cathédrale. Odon de Conteville, frère de Guillaume le Conquérant, acheva l’œuvre en 1077. Il subsiste de cette époque les parties basses des tours occidentales et la crypte qui s’étend sous une grande partie du sanctuaire et du chœur. Après un nouvel incendie en 1105, l’édifice est de nouveau reconstruit. Ces travaux concerneront toute la cathédrale et s’achèveront au 15ème siècle. Il y a d’abord dès 1120 la reprise des parties basses de la nef, en style roman, avec ses grandes arcades en plein cintre. A partir de 1180, les bas-côtés de la nef sont construits dans le style gothique. Les chapelles latérales seront quant à elles construites un siècle plus tard entre les anciens contreforts. De 1220 à 1240, c’est la construction du chœur gothique, ensemble tout à fait remarquable avec ses élévations sur trois niveaux. De 1245 à 1255, on édifie les parties hautes de la nef mais cette fois sur deux niveaux seulement. Le triforium n’existe plus et les baies supérieures prennent des dimensions exceptionnelles. Les cinq porches de la façade ouest sont construits au 13ème siècle. Le transept est achevé à la fin du 14ème siècle et la tour centrale sera édifiée entre 1477 et 1478 dans le style gothique flamboyant. L’édifice a fait l’objet de restaurations successives au 19ème siècle. Le haut de la tour centrale avec son dôme et la petite flèche a été reconstruit sous le second Empire. Les décorations intérieures et extérieures sont particulièrement riches et méritent une visite approfondie. A noter que la célèbre « Tapisserie de Bayeux » fut réalisée pour décorer la nef de la cathédrale, à l’occasion de sa dédicace en 1077. On sait la présence d’un orgue dès le 13ème siècle dans la cathédrale. Il était installé en nid d'hirondelle sur le mur gauche de la nef où l’on voit encore les supports. Il a été détruit par les Huguenots en 1562. En 1597, un orgue de 36 jeux répartis sur 4 claviers et pédalier, de style classique, est construit par le facteur Roch D’ARGILLIERES d’Evreux dans un buffet de Jacques Lefebvre, menuisier caennais qui avait réalisé les stalles du chœur en 1589. En 1712, un relevage a été effectué par Marin INGOULT, de Caen. L'instrument traverse le XVIIIe siècle et la Révolution sans grands dommages et reprend du service dès le retour d'un évêque. L'état de cet orgue se dégrade au début du 19ème siècle et en 1838 l’évêque demande des devis de restauration aux frères CLAUDE, facteurs à Mirecourt (Vosges). En 1843, la reconstruction de l’instrument est confiée au facteur John ABBEY de Versailles (Yvelines) qui projette un orgue de 38 jeux sur 3 claviers et pédalier. L’orgue est démonté en août 1843. Toutefois l’agrandissement du buffet, non compris dans le devis, entraîne des conflits entre ABBEY et le menuisier et retarde l’achèvement du buffet à 1849. En 1850, c’est la faillite de la maison ABBEY…La maison STOLTZ de Paris, pressentie par ABBEY pour terminer la construction de l’orgue, n’est pas retenue. Pas plus que DUCROQUET qui présenta deux devis. Ce n’est qu’en mars 1860 qu’un contrat est enfin passé avec le célèbre facteur parisien Aristide CAVAILLÉ-COLL, pour un instrument de 43 jeux sur 3 claviers et pédalier, dans le buffet historique. L’orgue sera achevé dans sa disposition actuelle en juillet 1862. Il est inauguré par un récital de LEFEBURE-WELY. En 1878, l’instrument est révisé par CAVAILLÉ-COLL. Un relevage est effectué en 1893 par Charles MUTIN, alors installé à Caen. En 1913, l’orgue est relevé par Joseph KOENIG de Caen. En 1942, la maison GLOTON-DEBIERRE de Nantes (Loire-Atlantique) effectue des travaux d’entretien et de relevage. En 1973, la partie instrumentale est classée aux Monuments Historiques puis le buffet en 1975. En 1977, une restauration est confiée à la maison DANION-GONZALEZ de Rambervillers (Vosges). Malgré (ou à cause de ?) ces diverses interventions, l’instrument s’est dégradé et a perdu de son éclat original. En 1996 et 1997, la maison RENAUD-MENORET de Nantes (Loire-Atlantique) a réalisé une importante restauration de l’orgue. En plus d’un relevage, la soufflerie a été refaite, les sommiers vérifiés, la peausserie des machines Barker refaite. Les jeux de Clairon des claviers manuels ont été restaurés, de même que le Quintaton, la Flûte harmonique et le Cromorne du Positif. L’harmonisation a été entièrement refaite par le facteur Denis LACORRE de Nantes en 1997 et 1998. Ce magnifique instrument a retrouvé tout son éclat.
Autres caractéristiques : 43 jeux - 3 claviers manuels de 54 notes et pédalier 30 notes Transmission mécanique des claviers et des jeux Appel machine Barker G,O Accouplements : I/II - III/II - III/I - I/I 16' Tirasses : I/P - II/P Appels Anches : II - III - P (Jeux en italique)