Entrez dans le monde magique des orgues. Page créée le 21/02/2011 Mise à jour le 27/11/2012 L’orgue Waltrin (1761) de l’église St Gildas d’Auray (56). Orgues en France et dans le monde. Pays : France Région :  Bretagne Départ. : Morbihan Ville : Auray Local : Eglise St Gildas Facteur : Waltrin / Heyer Année : 1761 / 1860 Passion,     Découvertes,     Partage.... Historique Disposition
Carte Cliquer Photos Bombarde et orgue L’orgue mystique Charles Tournemire J.P Maudet - Titulaire de la Cathédrale de Vannes (56) L’église St Gildas, située en plein cœur de la ville d’Auray, a été achevée en 1641, à l’exception du clocher érigé en 1701. Dès 1701 elle a possédé un petit orgue dont il n’a pas été conservé de traces. Cet instrument fut démonté en 1760 et transféré dans une chapelle aujourd’hui disparue. Ce buffet magnifique en bois sculpté remonte à l’orgue construit par le facteur Humbert WALTRIN en 1761. Humbert WALTRIN était le fils du facteur alsacien Joseph WALTRIN et s’était installé dans le Finistère. Le menuisier qui a réalisé le buffet s’appelait Jaques Magué. L’instrument avait 25 jeux sur trois claviers et pédalier. On ne peut pas dire qu’il fut réellement réussi, tant les pannes étaient fréquentes… En 1795, il semblerait que l’orgue fut endommagé par des prisonniers enfermés dans l’église… En 1833, la foudre frappe l’église St Gildas et endommage l’orgue. Les réparations sont effectuées par les frères CLAUDE de Mirecourt. En 1860, l’instrument a été reconstruit dans le style romantique allemand par le facteur Carl Ewald Julius HEYER (dit Jules HEYER). Ce facteur originaire de la région de Breslau en Pologne, était venu à Quimper depuis 1847 où il travailla d’abord pour CAVAILLE-COLL puis s’établit à son compte. HEYER a réutilisé une grande partie du matériel sonore d’origine et a refait l’harmonisation. L’instrument a perdu de son caractère original mais a nettement gagné en fiabilité. En 1946, l’orgue est restauré dans les ateliers parisiens de la maison PLEYEL/CAVAILLE-COLL. En 1956, l’instrument subit une intervention du facteur Maurice GOBIN de Lorient, lequel a réparé la mécanique et la soufflerie et modifié la composition dans un style plus néo-classique : Au Récit expressif, le Trombone, la Voix Humaine et le Hautbois sont supprimés et remplacés par le Hautbois du Positif et la Viole de Gambe du Grand-orgue ; au Positif de dos, un Plein-jeu III est rajouté et le Cromorne est décalé en Clarinette 8’ ; le Grand-orgue est complété d’un Plein-jeu IV, d’une Flûte 4’ et d’une Tierce 1 3/5’. En 1979, la maison BEUCHET /DEBIERRE de Nantes a procédé à une restauration. Le buffet a retrouvé sa couleur originale. Le matériel sonore a fait l’objet d’un relevage, sans changements majeurs, si ce n’est l’ajout d’une Bombarde 16’ en bois et la suppression de la Flûte 4’ à la pédale. L’orgue est actuellement entretenu par Nicolas TOUSSAINT de Nantes (Manufacture Bretonne d’Orgues). Une restauration de la pédale a été effectuée par ce facteur en 2009. En 2012 viennent de s’achever des travaux de réfection des circuits électriques (éclairage et soufflerie). Grand-orgue de la Cathédrale Notre-Dame de Paris Autres caractéristiques : 26 jeux - 3 claviers manuels de 56 notes et pédalier 30 notes Transmission mécanique des claviers et des jeux Accouplements : I/II - III/II Tirasses : I/P - II/P - III/P Appel des anches G.O Concert - Buxtéhude Concert - JS Bach Toccata BuxWV 156 Toccata BWV 540