Entrez dans le monde magique des orgues.    Page créée le 29/09/2012   Orgue Bosch (1762) de l’église St André de Santanyí (Es). Orgues en France et dans le monde. Pays : Espagne Région :  Îles Baléares - Majorque Ville : Santanyí Local : Eglise St André Iglesia San Andreu Facteur : Bosch Année : 1762 Passion,     Découvertes,     Partage.... Historique
Carte Photos Cliquer Disposition Voir la traduction des jeux espagnols Bartomeu Manresa joue Juan de la Rubia   Corrente J.B Cabanilles   Autres caractéristiques : 23 jeux - 2 claviers manuels de 45 notes et pédalier 12 notes Transmission mécanique des claviers et des jeux Tirasse : I/P Dans l’église du 18ème siècle de ce village côtier de Majorque, se trouve un orgue remarquable. Cet instrument fut construit en 1762 par le facteur majorquin Jordi BOSCH pour le monastère royal St Domingue de Palma de Majorque. Le buffet à nul autre pareil est l’œuvre du frère Albert Borguny. Le Positif de dos se cache dans les décorations baroques de la balustrade. Jordi BOSCH fut l’un des facteurs espagnols les plus marquants du 18ème siècle. Il a apporté des innovations importantes et on peut penser que CAVAILLE-COLL s’est inspiré de son travail. Cet orgue avait à l’origine trois claviers, basé sur un Principal 16’, avec un Cornet de 10 rangs et un plein-jeu de 25 rangs…BOSCH inventa un sommier double pour la première octave de ce Plein jeu pour en assurer une alimentation en vent suffisante. Ce registre ne compte pas moins de 1104 tuyaux…Sans doute l’un des plus impressionnants au monde. Et l’orgue recelait bien d’autres particularités comme des Nasards variés et une très belle bombarde en bois. En 1835, le monastère fut vendu et son orgue heureusement racheté par un particulier et placé dans la petite église St André de Santanyí. Mais les dimensions réduites de l’édifice ne permirent de ne remonter l’orgue que partiellement. Une partie du matériel non utilisé fut stocké dans les combles de l’église. Fate de moyens, l’instrument ne fut que fort peu entretenu et devint quasiment injouable au milieu de 20ème siècle. En 1957, la maison ORGANERIA ESPANOLA d'Azpeitia a effectué une restauration. De nouveaux claviers ont été construits en étendant les claviers à des octaves complètes et portant l’étendue de la pédale de 8 à 12 notes. De nouveaux tuyaux ont été fournis pour compléter le matériel existant. Une partie de la transmission a été pneumatisée. Les tirants du Positif de dos ont été ramenés du buffet du Positif à la console. La division d’Echo n’a pas été remontée, ni le grand Plein Jeu du grand-orgue. Cette restauration ne pouvait évidemment pas rester en l’état, car elle s’éloignait trop de l’instrument original. En 1985, la maison GRENZING a entamé une restauration majeure de l’orgue, destinée à rétablir l’instrument dans sa disposition quasi originale (hormis l’Echo). Ce travail a nécessité une étude préalable très approfondie de l’orgue de BOSCH et une analyse détaillée du matériel sonore original, présent dans l’orgue ou stocké dans les combles de l’église. Tout le matériel sonore d’origine a été restauré et le matériel manquant a été reconstruit au modèle de la facture de BOSCH. Il en a été de même pour la mécanique et l’alimentation en vent. Cette restauration s’est achevée en 1999 par la restauration des deux jeux de la Pédale. Le clavier d’Echo qui comptait 7 jeux ne sera sans doute jamais reconstruit en raison du manque de place et des dimensions de l’église. Toujours est-il que cet instrument tout à fait exceptionnel a retrouvé en grande partie l’éclat et la singularité que lui avait donnés son constructeur de génie en 1762. Timothy Roberts joue  Grands Versets José Lidon Merci à Pedro Sánchez Amorós pour sa communication